On est parti à l'assaut d'Aoraki / mont Cook
- kevinbessiere
- 23 avr. 2024
- 3 min de lecture

On en avait encore sous la pédale. Le lendemain de notre ascension vers Roy's Peak, on a décidé de se frotter au Hooker Valley track. Sur le papier, rien de très compliqué par rapport à ce qu'on a fait jusque-là, avec "seulement" 10 km aller-retour, pour un chemin classé facile. A tel point qu'elle fait partie des randonnées les plus prisées de Nouvelle-Zélande. Il faut dire qu'elle vaut le coup. A commencer par la route qui nous permet d'y accéder.
En arrivant de Wanaka, on traverse le Lindis Pass, une infrastructure routière qui permet de relier deux parties du pays séparées par la montagne ou des vallées inhospitalières. Un petit arrêt au point de vue et on repart vers notre objectif principal. Quand on quitte la route 8, en direction de Tekapo, pour s'engager sur la 80, on ne s'attend pas à ce qui va nous arriver. Pendant plus de 50 km, on longe le lac Pukaki d'un bleu si caractéristique des lacs formés par les glaciers, avec, en fond, Aoraki / mont Cook. On s'arrête, comme bon nombre d'automobilistes, pour profiter de la vue et du lac.

Arrivés au début de la randonnée, on se rend compte de sa popularité. Quasiment plus de place sur le parking pourtant grand, énormément (trop ?) de monde sur le chemin. On en est limite à se demander si on tient tant que ça à faire ce track, nous qui avons plutôt été habitués au calme du pays. On se lance malgré tout sur le chemin bondé de monde, en aspirant à trouver vite de la tranquillité. On peut quand même profiter du glacier Mueller, beaucoup plus dégagé que Franz-Josef ou Fox vus quelques jours plus tôt. Plus on avance, moins on croise de monde.

On traverse un, puis deux, puis trois ponts suspendus pour arriver au point d'orgue de cette randonnée. Très simple mais finalement assez fatigante quand on a déjà une ascension de 8 km dans les jambes.
La vue du point final du chemin fait tout oublier : le monde, la fatigue... On découvre le lac Hooker et ses gros blocs de glace. Derrière lui se dresse Aoraki / mont Cook, plus haut sommet de Nouvelle-Zélande. De quoi prendre quelques minutes pour profiter de la vue. Sur le chemin du retour, on croise beaucoup moins de monde, ce qui le rend un peu plus agréable. On est quand même assez pressés de retrouver le parking et la voiture pour pouvoir rejoindre notre prochaine étape.

Mais avant cela, on fait un petit détour par le village créé au pied de la montagne pour ceux qui souhaitent y randonner plusieurs jours, avec notamment la mise à l'honneur de Sir Edmund Hillary. Néo-Zélandais connu pour être le premier homme à avoir gravi l'Everest, il avait fait ses armes sur l'Aoraki / mont Cook. C'est d'ailleurs avec ce sommet national qu'il apparaît sur le billet de cinq dollars.
La suite de nos aventures nous emmène au bord du lac Tekapo. Une zone célèbre pour être une des plus grandes réserves internationales de ciel étoilé du monde. Ce qui signifie que toutes les nuisances lumineuses sont interdites, permettant de profiter des étoiles une fois la nuit tombée. On s'y était déjà arrêté lors de notre première visite en 2019 mais les nuages étaient aussi de la partie. Cette fois, on avait réservé deux jours pour augmenter nos chances de voir un joli ciel, ce qu'on a eu dès notre première nuit. Idéal après plusieurs jours d'effort, avant de retrouver Christchurch.




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