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Aux premières loges du merveilleux spectacle des chutes d'Iguazu

  • kevinbessiere
  • 12 mai
  • 4 min de lecture

Une merveille de plus à notre actif. Pour terminer notre séjour en Argentine, on file au nord du pays pour découvrir les chutes d'Iguazu. Au total, 275 cascades déversant jusqu'à six millions de litres d'eau par seconde. Elles ont d'ailleurs été classées parmi les sept merveilles de la nature.

Rien qu'en descendant du long bus nous emmenant de Buenos Aires, on se rend compte qu'on a changé de climat. Il fait chaud et humide, un climat tropical auquel on n'est pas trop habitué. Heureusement, les gens du logement qu'on a réservé viennent nous chercher au terminal de bus. Après une pause bien méritée, on part à la découverte de la ville qui ne présente pas beaucoup d'intérêt. Le centre n'est composé que de restaurants et bars, idéal pour les nombreux touristes présents. On trouve quand même un endroit singulier, où on nous apprend à faire du maté, LA boisson de l'Amérique du sud. On n'en a rarement trouvé à notre goût, souvent trop amer. Mais le fait de nous montrer comment faire et de le gérer nous-mêmes nous fait apprécier la boisson. À tel point qu'Isabel va même en acheter pour en ramener à la maison.



Pour notre premier jour aux chutes, on commence par le côté argentin. Malgré quelques difficultés avec sa voiture, notre conducteur nous dépose tôt à l'entrée. Il y a déjà du monde, il faut donc être stratégique. Car le parc est grand et on peut donc parvenir à s'isoler un peu de la masse. On commence par le circuit inférieur, pour se trouver au pied de certaines chutes d'eau. Le bruit est impressionnant et nous sommes déjà saisis par leur beauté. De retour à notre point de départ, on se lance sur le parcours supérieur, un peu plus prisé des visiteurs. On se trouve alors sur des passerelles au-dessus des cascades. On se rend compte du courant menant jusqu'à elles et de la hauteur à laquelle on se situe.



Avant de partir à la découverte de la dernière partie du parc, on fait une rencontre étonnante. Une bande de coatis surgit et s'en prend même à un gamin en train de manger. Ils sont nombreux à reprendre ensuite le chemin de la forêt. Pour rejoindre la Garganta del Diablo, deux solutions s'offrent à nous : un petit train ou plus de trente minutes de marche. La chaleur ambiante nous aide à choisir le train. Arrivés à destination, on se retrouve sur de nouvelles passerelles menant jusqu'à la cascade principale. Les papillons nous accompagnent le long du chemin, dont un trouvant repos sur la tête d'une tortue qu'on aperçoit en contrebas. Plus on approche de la fameuse gorge du diable, plus on se fait éclabousser et moins on s'entend parler. Sur place, beaucoup de monde, trop de monde. Il faut jouer des coudes pour se faire une place et profiter un peu du spectacle.



Après avoir fait le retour avec le même petit train, on décide de s'embarquer sur un petit chemin beaucoup moins emprunté. Il est censé être idéal pour voir quelques animaux à l'état sauvage. Pas de chance pour nous, après 30 minutes, on n'a toujours rien vu. Et on doit faire demi-tour pour notre navette retour au village. Un petit passage au centre des visiteurs pour obtenir un tampon du parc et nous voilà à la sortie, impatients d'être au lendemain pour revoir ces magnifiques cascades.


Le pont reliant le Brésil, à droite, au Paraguay, vu depuis l'Argentine.
Le pont reliant le Brésil, à droite, au Paraguay, vu depuis l'Argentine.

Sur le chemin du retour, on fait un petit détour par le point rassemblant les frontières avec le Brésil et le Paraguay, nos deux prochaines destinations. Car, le lendemain, après un petit déjeuner en Argentine, on file chez le voisin carioca. Là, l'accès aux cascades est beaucoup plus petit, donc difficile d'échapper à la foule. Un bus nous amène dans le parc, proposant plusieurs petites marches. Mais tout le monde est là pour une seule raison. On arrive au terminus, au niveau d'un hôtel qui fait face aux cascades. Le spectacle ressemble à celui de la veille, sauf qu'on fait face aux énormes chutes d'eau. On retrouve quelques coatis, assez violents quand il s'agit de choper de la bouffe dans les mains d'une gamine se goinfrant de Cheetos.



Petite particularité supplémentaire, qui rend l'endroit encore plus beau que la veille : des arcs-en-ciel se forment dans les cascades. On nous en avait parlé en chemin, on est très content de pouvoir les admirer. On s'arrête toutes les deux minutes pour faire des photos, pour profiter de l'endroit. Jusqu'à arriver au point le plus impressionnant, où une passerelle nous permet de passer à quelques mètres d'une cascade. Il faut encore une fois jouer des coudes pour se faire une petite place, le tout en protégeant l'appareil photo des gouttes nous arrivant dessus. On revoit la gorge du Diable, aussi incroyable face à nous qu'elle ne l'était sous nos pieds côté argentin.

Un peu humides, on prend un ascenseur panoramique permettant de surplomber la cascade. Avant de lui tourner le dos pour sortir du parc. Car, pour l'après-midi, on a un autre plan. On se rend dans un parc à oiseaux, servant notamment de refuge à certaines victimes du braconnage ou du traffic. On avait déjà eu l'occasion de se retrouver dans une énorme volière, au milieu des animaux, mais l'expérience avait été gâchée par les autres visiteurs, des Indiens, criant et molestant les oiseaux. Dans cet endroit où tout le monde se montre beaucoup plus respectueux, on apprécie de passer de volières en volières.



On peut approcher un toucan, qu'on avait seulement aperçu en Colombie. Ou se mêler aux aras, qui s'amusent à faire peur aux visiteurs, en s'envolant vers eux. On a même le droit à un petit moment privilégié dans une petite partie du parc où les fleurs constituent le terrain de jeu des colibris. L'espace de quelques minutes où on se retrouve seuls, on les voit venir butiner ou boire un peu d'eau, avec ce battement d'ailes très rapide si particulier. Isabel n'était pas convaincue à l'idée d'aller dans ce parc, elle en est sortie ravie. C'est ainsi que se termine notre brève excursion brésilienne car la suite de nos aventures se situe au Paraguay. Nous traversons la frontière à pied pour nous retrouver, le temps d'une nuit, à Ciudad del Este. Ville où le shopping est roi, on est bien loin des merveilles naturelles qu'on vient de quitter.

 
 
 

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