Wellington, une capitale qui décoiffe

Wellington, la ville préférée d'Isabel dans ce pays magique. Si le pays est magnifique, ses villes le sont clairement moins. Mais à Wellington il règne une ambiance qui la différencie des autres.

On était déjà venus ici et on avait accroché. Cette fois-ci est cependant différente car notre séjour dans la capitale s'accompagne d'un bonus très agréable : rendre visite à Penny, une amie.

Logés par Penny et son petit ami dans l'un des plus beaux quartiers de la ville, on est tout de suite bien accueillis dans leur coloc. Ils nous font même une immense liste des choses à faire, à boire ou à manger pour véritablement ressentir l'esprit de Wellington.

Alors pendant 5 jours on a essayé de faire honneur à cette liste, et tous les soirs on a retrouvé Penny et son petit ami pour échanger voyages (ce sont aussi de grands voyageurs), participer à un quiz en ville, ou manger un bon fish'n'chips devant un magnifique coucher de soleil.

On a découvert le téléphérique, icône de la ville et toujours utilisé comme transport en commun par une partie de la population. On a pris plaisir à revoir les expositions de Te Papa, le musée national qui pour nous est le meilleur musée du monde. Interactif, coloré, avec le bon dosage d'information, Te Papa est une pépite ! On s'est baladé le long des quais et de la plage avec un soleil fréquemment au rendez vous.

On a découvert la côte déchirée de Wellington et ses nombreux rochers. C'est d'ailleurs avec une de ces vues qu'on a pu déguster le meilleur fish'n'chips du coin devant un superbe coucher de soleil. Merci Penny ! Et merci à son petit ami qui garde une bouteille de ketchup dans la voiture pour une de ces occasions !

Et puis la magie néo zélandaise a encore opéré quand on a réalisé une randonnée de 13 km accessible depuis la capitale ! Ce n'est pas commun de faire de si belles randonnées si près des villes et pourtant. En l'espace d'un instant on s'est retrouvés dans les hauteurs, entourés de moutons et maltraités par le vent violent. Mais que serait Wellington sans faire l'expérience de son temps venteux. Les gens appellent d'ailleurs leur capitale Windy Welly (Welly venteux).

Et que serait un séjour en Nouvelle-Zélande sans rugby ? Lors de notre précédent séjour, on était tombé en pleine trêve hivernale. Cette fois, on y était en début de saison de Super Rugby, qui réunit les meilleures équipes néo-zélandaises et australiennes. On aurait voulu aller voir les Crusarders de Christchurch, tenant du titre, mais les dates ne coïncidaient pas. On s'est donc rabattu sur les Hurricanes, franchise basée à Palmerston North mais qui délocalise certains matches à Wellington, comme c'était le cas pour celui contre les Blues de Sydney. Avec, en prime, un match du championnat néo-zélandais féminin en lever de rideau.

Globalement, on a été assez déçu de l'affluence, avec seulement une petite moitié du stade remplie. Heureusement, il y a eu beaucoup d'essais, ce qui a fait monter l'ambiance à plusieurs reprises. Les équipes proposent un jeu très différent de ce dont on a l'habitude en Europe, avec beaucoup d'importance donnée aux attaques, souvent au détriment de la défense. Ce qui en a fait une soirée plaisante, de laquelle on est reparti avec un petit maillot, des drapeaux et... une place pour le match suivant des Hurricanes à Wellington, dont on a fait don à la coloc de Penny.