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Phoques, vélo et bleu de l'eau pour un début de road trip sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande

  • Isabel
  • 15 mars 2024
  • 3 min de lecture


Après avoir pris le temps de recharger les batteries à Christchurch, il est temps pour nous de reprendre la route et de partir à l'aventure. Notre objectif : Nelson, situé dans l'état du même nom. On décide de prendre le détour par la côte. Oui c'est plus long mais on a très envie de retourner à Kaikoura.



Pourquoi Kaikoura ? Car c'est une colonie de phoques et que ces bêtes sont trop craquantes. Le long de la côte on en voit des dizaines et des dizaines, certains lézardant sur des rochers sous un soleil inexistant, d'autres s'amusant en nageant dans les piscines naturelles. Il y a douze ans on pouvait aussi faire une balade pour arriver à une cascade magique. Magique pourquoi ? Car c'est là qu'on pouvait trouver tous les bébés phoques en train de nager et jouer sereinement loin des dangers de l'océan. Malheureusement, le terrible tremblement de terre de Kaikoura en 2017 a détruit l'endroit. Ce qui est malheureux pour les phoques est en réalité presque une chance pour nous car aujourd'hui on peut voir les petits avec les adultes, tout le long de la côte. En plus de ceux qui jouent dans l'eau, on peut également en voir téter leurs mères. Vraiment un spectacle plein de mignonitude.



La route longe la côte pendant encore quelques heures avant de nous amener à Blenheim où l'on prend le temps de souffler. Juste le temps d'un petit quatre-heure le long de la rivière avant de partir en direction d'un sublime point de vue près d'Haveloc. Cullen Point nous offre une vue spectaculaire sur les Malborough Sounds. A travers les magnifiques touches de verts que nous offre la végétation luxuriante néo-zélandaise, on découvre ces belles étendues d'eau encadrées par divers reliefs.



Il est temps pour nous d'arriver à Nelson où l'on va passer deux nuits. Le temps pour nous de découvrir cette ville agréable, surtout par grand soleil comme nous avons eu. L'auberge où l'on séjourne propose des vélos gratuitement alors on ne va pas s'en priver. On ramène notre voiture de location à l'aéroport et on part sur nos nouveaux bolides. La ville de Nelson est plutôt bien aménagée pour les vélos mais les itinéraires sont parfois surprenant. Pour accéder à la plage on passe, par exemple par le terrain de golf... On roule souvent loin de la circulation, sous les cris des mouettes et toujours ce soleil incroyable, rendant le bleu de l'océan plus bleu et le vert des parcs plus verts.


On en profite aussi pour s'arrêter au marché qui a lieu ce jour-là à Nelson. Grave erreur que de le faire à l'heure du déjeuner. On aperçoit un stand de pâté et intriguée, je m'approche. Il faut savoir que le pâté en Nouvelle-Zélande c'est presque aussi rare que de voir un kiwi (l'oiseau, et oui c'est vraiment rare). Alors on est encore plus surpris lorsqu'on voit écrit "graton bordelais". Si loin de la maison, notre estomac frémit et on finit par craquer et en ramener avec nous au logement. Ca en vaut chaque centime dépensé et l'espace d'un instant on a l'impression d'être de retour à Bordeaux.


Parmi nos balades dans les multiples jardins de la ville, il y en a une qui nous marque particulièrement. Celle nous menant au "centre de la Nouvelle-Zélande". La montée menant à ce point curieux se mérite, perchée toute en haut d'une colline. Et à sa base se situe le terrain sur lequel a été joué le premier match de rugby néo-zélandais. Un lieu intéressant géographiquement, physiquement et culturellement donc.


Après une journée bien chargée à découvrir les beaux endroits que Nelson a à nous offrir, il est temps pour nous de préparer nos sacs pour la prochaine aventure qui nous attend : le Heaphy Track. C'est une sacrée organisation logistique pour nous qui n'avons pas l'habitude de nous lancer dans des randonnées de plusieurs jours. Alors on s'endort en se demandant ce que nous réserve ce nouveau défi.

 
 
 

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