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En tête à tête avec les dauphins du Mékong à Kratie

  • kevinbessiere
  • 26 janv. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 janv. 2024


À contre-courant. Quand la majorité des voyageurs prennent la direction de Phnom Penh ou Siem Reap depuis le Laos, on a pris la direction de Kratie, dans la partie nord du Cambodge. Dès notre descente du minivan, on réalise ce qu'on savait déjà : on n'est pas dans une ville touristique. Ce qui n'empêche pas de s'y sentir bien. Le gérant de notre hôtel peine à aligner deux phrases en anglais mais son sourire reste tellement communicatif... Des sourires qui vont nous suivre longtemps dans ce pays.

Le principal intérêt de Kratie réside dans le Mékong, encore lui... Eteints au Laos, les dauphins de l'Irrawaddy jouissent d'une vie paisible au Cambodge. On nous présente un chauffeur qui annonce la couleur : "Si vous ne voyez pas de dauphin, je vous rembourse." On part donc le lendemain matin avec lui, à une quinzaine de kilomètres de la ville, pour aller à la rencontre de ces dauphins, similaires au béluga. On prend place sur un petit bateau, avec un pilote qui ne parle pas anglais. Après dix minutes au milieu du Mekong, on aperçoit un premier dauphin. Notre capitaine n'a pas besoin de beaucoup de mots pour désigner les endroits où on peut en voir. En une heure, on a eu le temps de voir de près, de loin, en solo, à plusieurs les locataires du fleuve. On a la chance d'avoir aux commandes quelqu'un qui connaît leur comportement, leurs déplacements. L'appareil photo, en mode rafale, chauffe et claque quelques 300 photos.



De retour à l'hôtel avec des étoiles plein les yeux, on récupère des vélos pour continuer la journée. Un prêt gracieux car "ils ne sont pas en train bon état", avoue le gérant. Sur nos montures, on prend la direction de Kaoh Trong, une petite île très calme au milieu du Mékong. Pour s'y rendre, on emprunte le ferry, c'est-à-dire un petit bateau d'une vingtaine de places, sur lequel s'entassent les scooteurs... et même les charrettes. Arrivés sur l'île, on profite du calme, gâché par le bruit du vélo d'Isabel. On se retrouve très vite au bout de l'île, avec une vue sur un village flottant, bien caché à l'abri des regards indiscrets. On remonte sur nos vélos pour trouver un endroit où manger. Les restaurants ne sont pas légions, ne proposent qu'un ou deux plats. Parfait pour l'authenticité et... pour le porte-monnaie. Ce repas a tout simplement été le moins cher du pays, avec une magnifique vue. On a ensuite enfourché nos vélos pour compléter notre tour de l'île. Pour une des premières fois de notre voyage, on se sent libre de nos déplacements, même si on savait qu'on n'irait pas très loin à bicyclette. Parfois défaillante, comme quand ma chaîne a sauté sur le chemin du retour. Il nous a fallu une dizaine de minutes pour pouvoir repartir, sous le regard mi-amusé, mi-complice des écoliers cambodgiens proches de nous.



Après cette petite mésaventure, on rend nos vélos et on prépare la suite du périple. On découvre des plats typiques du Cambodge, dans un restaurant tenu par une Australienne. Beaucoup d'occidentaux vivaient à Kratie avant le Covid et le confinement, certains, comme elle, sont restés sur place. Voilà qui clôt de belle manière notre première étape cambodgienne. On va alors se remettre dans les sentiers touristiques, en mettant le cap sur la capitale.

 
 
 

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