Auckland, une dernière étape en Nouvelle-Zélande au goût doux amer
- Isabel
- 18 mai 2024
- 2 min de lecture

Après un court trajet nous voilà arrivés à Auckland, plus grande ville du pays avec plus d'1,5 millions d'habitants. On n'est pas forcément fan du coin mais c'est de là que part notre avion et surtout c'est là qu'habite Mélissa, une de mes plus chères amies.
Alors qu'on attend Mélissa près du Auckland War Memorial Museum, une vague de tristesse me submerge. Être à Auckland signifie la fin de nos six semaines en Nouvelle-Zélande. Chaque retour dans ce pays me comble de joie et chaque départ est douloureux... Je n'ai pas envie de partir mais j'ai également hâte de découvrir le Mexique au côté de Kévin.
Et puis soudain on l'aperçoit, cette Mélissa pétillante, et toute ombre de tristesse disparaît. Garder contact est difficile pour nous deux mais chacune de nos retrouvailles est un grand plaisir.
Elle nous amène dans un quartier avec vue sur la baie et là-bas on commence à rattraper le temps perdu. Le tout avec une magnifique vue sur le plus récent volcan de la baie d'Auckland : Rangitoto. Le temps changeant typique de la NZ nous force à nous réfugier à l'intérieur mais ça ne change rien au plaisir des retrouvailles.
Le lendemain on part tous les trois à la découverte d'une petite partie du Northland que Kévin et moi ne connaissons pas. On prend un délicieux petit-déjeuner dans le charmant village de Matakana, aux airs un peu bobos. Le long de la rivière on s'amuse même à observer les anguilles.

On prend ensuite direction d'un endroit spécial pour Mélissa, son lieu préféré sur Terre : Tawharanui. C'est une zone "predator free" où les oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande gambadent en liberté. On marche les pieds dans l'eau, chaussures à la main, sous un soleil radieux et un beau ciel bleu. Non loin de nous on observe deux Oyster catchers se balader sur le sable fin. Le reste de la zone est couvert de pukekos, ces magnifiques oiseaux bleus élancés.
Sur le chemin du retour, on s'arrête savourer une délicieuse glace et faire une dégustation de vin. On a même la chance de pouvoir parler avec le propriétaire de cette exploitation familiale. De comment les exploitations alentours vendent à des entreprises (ils ne sont plus que trois), du problème de transmettre cette passion à leurs enfants... Bref un échange touchant et qui fait écho à la situation par chez nous dans le Médoc.
De retour sur Auckland on rend notre voiture de location, toujours émouvant quand on pense à tous les endroits où elle nous a conduits.
Les jours qui suivent sont plus tranquilles pour nous car on sent que la fatigue s'est accumulée lors de nos aventures néo-zélandaises. On cuisine un mac'n'cheese, on boit quelques verres et on rit. On se balade sur les quais d'Auckland et on finit par faire nos sacs pour le grand départ.
À l'aéroport c'est une déchirure. Je ne sais pas quand je pourrai revenir ici, dans ce pays qui compte tant pour moi, auprès de gens si importants à mes yeux... Mais d'autres belles aventures nous attendent et je me console en me disant que notre arrivée au Mexique est l'occasion de pouvoir rencontrer des gens importants pour Kevin.

ความคิดเห็น